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Brasília
Publié le 13 mars 2025
–
Mis à jour le 26 mars 2025
Exposition photographique par Jean-Pierre Blay (photographe)
Date(s)
du 7 avril 2025 au 31 mai 2025
Lieu(x)
Bâtiment Bibliothèque universitaire (BU)
Galerie d'exposition de la grande BU (Entrée Est)
A propos du photographe
Jean-Pierre Blay est historien, membre-expert ICOMOS France (International Council on Monuments & Sites) et maître de conférences à l’université de Paris-Nanterre où il enseigne l’histoire du sport. Il est aussi photographe.
A propos de l'exposition
Ces photographies ont été réalisées au cours d’un voyage d’étude de l’ICOMOS* France au Brésil en mai 2023. Architectes en chef des Monuments Historiques, ingénieurs civils et historiens français et brésiliens ont fait le point sur le patrimoine du XXe siècle classé par l’UNESCO, auprès duquel ils sont experts, en échangeant leurs expériences sur les problématiques de maintenance et de restauration des édifices en béton.
L'œuvre d’Oscar Niemeyer (1907-2012) à Brasília montre toutes les potentialités de ce matériau de la modernité architecturale. Le béton, par sa rigidité structurelle, autorise toutes les audaces de porte-à-faux ou de hauteur. Il convient à une architecture rationaliste, fonctionnelle mais rendue légère et fluide par le sens de la courbe libre caractéristique de ce dessinateur visionnaire.
Brasilia, inaugurée en 1960 après 4 ans de travaux, est symbolique d’une période innovante : la Biennale d’art contemporain (São Paulo, 1951), la Bossa Nova (1955), la « Jogo bonito », ce football champion du monde (1958-1962) réinventé par Pelé.
Cette ville résulte de la collaboration d’Oscar Niemeyer avec Lucio Costa (urbaniste) et Burle Marx (paysagiste) d’où émerge une nouvelle architecture adoptée internationalement : le style moderne, dépourvu d’ornementation mais identifiable par la plasticité de la forme lisse des bâtiments qui inspirent également un nouvel urbanisme.
Il y a dans le projet du président Juscelino Kubitschek comme le manifeste d’une émancipation culturelle dans la recherche nationale d‘une identité. Brasília traduit une nouvelle culture politique à travers un projet d’envergure et, aussi, de rupture avec son passé dans le sens où la direction du pays échappe aux villes créées durant la période coloniale. Brasília et son architecture définissent la modernité brésilienne et les normes de la construction qui s’imposent à la moitié du XXe siècle.
Jean-Pierre Blay est historien, membre-expert ICOMOS France (International Council on Monuments & Sites) et maître de conférences à l’université de Paris-Nanterre où il enseigne l’histoire du sport. Il est aussi photographe.
A propos de l'exposition
Ces photographies ont été réalisées au cours d’un voyage d’étude de l’ICOMOS* France au Brésil en mai 2023. Architectes en chef des Monuments Historiques, ingénieurs civils et historiens français et brésiliens ont fait le point sur le patrimoine du XXe siècle classé par l’UNESCO, auprès duquel ils sont experts, en échangeant leurs expériences sur les problématiques de maintenance et de restauration des édifices en béton.
L'œuvre d’Oscar Niemeyer (1907-2012) à Brasília montre toutes les potentialités de ce matériau de la modernité architecturale. Le béton, par sa rigidité structurelle, autorise toutes les audaces de porte-à-faux ou de hauteur. Il convient à une architecture rationaliste, fonctionnelle mais rendue légère et fluide par le sens de la courbe libre caractéristique de ce dessinateur visionnaire.
Brasilia, inaugurée en 1960 après 4 ans de travaux, est symbolique d’une période innovante : la Biennale d’art contemporain (São Paulo, 1951), la Bossa Nova (1955), la « Jogo bonito », ce football champion du monde (1958-1962) réinventé par Pelé.
Cette ville résulte de la collaboration d’Oscar Niemeyer avec Lucio Costa (urbaniste) et Burle Marx (paysagiste) d’où émerge une nouvelle architecture adoptée internationalement : le style moderne, dépourvu d’ornementation mais identifiable par la plasticité de la forme lisse des bâtiments qui inspirent également un nouvel urbanisme.
Il y a dans le projet du président Juscelino Kubitschek comme le manifeste d’une émancipation culturelle dans la recherche nationale d‘une identité. Brasília traduit une nouvelle culture politique à travers un projet d’envergure et, aussi, de rupture avec son passé dans le sens où la direction du pays échappe aux villes créées durant la période coloniale. Brasília et son architecture définissent la modernité brésilienne et les normes de la construction qui s’imposent à la moitié du XXe siècle.
Mis à jour le 26 mars 2025
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