Organisateur et organisatrices – Colas Duflo, professeur des Universités ; Audrey Faulot, maîtresse de conférences ;
et la bibliothèque universitaire de l'Université Paris Nanterre
Avec :
Michaël Cailloux, s’impose comme un artiste polymorphe, explorant les sphères du dessin et de la gravure, avec une approche singulière. Sa démarche, qualifiée de « baroque moderne » par Télérama, mêle avec virtuosité naturalisme et imaginaire. Inspiré par les natures mortes du XVIIᵉ siècle et le mouvement Art Nouveau, il compose un univers luxuriant où chaque détail foisonne de vie et de couleurs. Son travail, toujours ancré dans un dessin minutieux au feutre fin, porte la trace indélébile d’une signature unique : la mouche, symbole à la fois de vie et de mort, traverse ses créations telle une réminiscence des vanités d’autrefois. →
https://michaelcailloux.com/a-propos
Écrivaine, scénariste, journaliste, militante écologiste,
Marie Desplechin a écrit une centaine de livres. Dans ceux destinés à la jeunesse, elle explore différentes veines littéraires (roman historique, roman à plusieurs voix, la fantasy et l'étrange ou encore le manifeste). En 2020, elle a reçu la Grande Ourse du Salon du livre et de la presse jeunesse, pour avoir « marqué durablement la littérature jeunesse ». En parallèle, elle a aussi publié pour les adultes (un recueil de nouvelles, des romans, des récits à quatre mains comme La Vie sauve, écrit avec Lydie Violet (Le Seuil), récompensé par le prix Médicis en 2005, et Danbé avec Aya Cissoko (Calmann-Lévy), entre autres). Elle travaille régulièrement comme journaliste pour différents magazines. Marie Desplechin est née en 1959 à Roubaix. Elle vit aujourd’hui à Paris. →
https://www.ecoledesloisirs.fr/auteur/marie-desplechin
A propos du livre :
Ce projet est une correspondance croisée entre quatre protagonistes : Joseph Tétar, un jeune enfant a priori chétif qui vit cloîtré dans le château familial; Marie-Adélaïde de Silly veuve Tétar, la mère de Joseph ; le Père Rémy-des-Anges, un abbé naturaliste passionné de botanique; et Fanette Martin, domestique au château. Voilà pour les personnages. Le cadre à présent : deux lieux d’où partent et arrivent les lettres, un grand château au vaste domaine et une abbaye isolée où le jardin des simples occupe désormais toutes les pensées de l’abbé. Quand ? Le milieu du XVIIIe siècle.
Maintenant, l’histoire : lorsque Marie-Adélaïde de Silly veuve Tétar sollicite l’aide du père Rémy-des-Anges pour son fils Joseph, qui souffre de terribles maux de ventre, elle ne s’attend pas à ce que ses lettres viennent changer sa vie. C’est que, petit à petit, une proximité se crée entre Joseph et l’abbé, et les lettres échangées entre Marie-Adélaïde et l’abbé prennent quant à elles une tournure pour le moins intime : ces deux-là se connaissaient en fait dans leur vie « d’avant » et avaient même été amants. À ce trio vient se mêler Fanette, l’intendante du château, qui s’inquiète du traitement original prescrit par l’abbé à son cher petit Joseph. Depuis que les conseils de l’abbé sont appliqués, Joseph est méconnaissable, en pleine forme mais toujours fourré dehors par monts et par vaux, et de drôles de bestioles ont envahi les pièces, suivant Joseph comme une nuée bourdonnante.