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Ateliers d'écriture avec la ZEP, autour du thème de la Nuit

Publié le 9 décembre 2021 Mis à jour le 20 octobre 2022

Participez à un atelier d'écriture autour du thème de la Nuit, organisé par la ZEP (Zone d'Expression Prioritaire) ! 5 séances de 2h, ouvertes à tout.e étudiant.e de l'Université, sur inscription.

Date(s)

du 18 janvier 2022 au 15 février 2022

Mardi 18 janvier : 17h15-19h15
Mardi 25 janvier : 17h15-19h15
Mardi 01 février : 17h15-19h-15
Mardi 08 février : 17h15-19h15
Mardi 15 février : 17h15-19h15
 
Lieu(x)

Bâtiment Bibliothèque universitaire (BU)

Pixel - Salle de formation
Le service commun universitaire d'information, d'orientation et d'insertion professionnelle (SCUIOIP) et la bibliothèque universitaire accueillent un atelier d’écriture porté par la ZEP ( Zone d’Expression Prioritaire ), autour du thème de la Nuit, entre le 18 janvier et le 15 février 2022, au sein de l'Université Paris Nanterre (Le Pixel).

 

Un atelier d'écriture en 5 séances de 2h...


Cet atelier s’adresse à tous les étudiant.es de l'Université. Il vise à aider les participant.es à élaborer des récits personnels, à les initier aux techniques éditoriales, à les mettre en confiance sur leurs capacités à se raconter et à mieux maîtriser les outils médiatiques. Il fera l’objet de productions éditoriales originales qui pourront être diffusées sur les supports médias de la ZEP (site web, supports papiers) et de ses partenaires médias.

Animé par un.e journaliste professionnel.le et un volontaire en service civique, cet atelier sera composé de jeux d’écriture, puis de la production d’un témoignage personnel autour d'un thème d'ores et déjà défini : le thème de la Nuit.

L’atelier est composé de 5 séances de 2 heures et est limité à 30 participants. L'inscription est gratuite. S'inscrire

 

.... autour du thème de la Nuit


À 15, 20 ou 25 ans, la nuit est souvent l’âge des premières fois : premières soirées, premières relations sexuelles, premier job après les cours... Un moment d’insouciance et de découverte pour certain·e·s, mais aussi de responsabilité, d’angoisse ou de privation pour d’autres. Faire témoigner des jeunes sur la nuit, c’est faire émerger des récits plein de contrastes. Des récits de fête et de fugue. De mineur·e·s qui dorment dehors, et d’autres qui n’ont pas le droit de sortir. De ceux qui révisent jusqu’à pas d’heure, et ceux qui s’occupent de leurs frères et sœurs pendant que les parents travaillent. De ceux qui ont un couvre-feu imposé par le dernier bus de 18 heures, et ceux qui vivent à deux pas de tous les bars et les musées. De ceux qui vendent de la drogue, et ceux qui l’achètent.

La liste est longue, tant ceux-ci sont nombreux. Et, avec elle, celle des personnes que la crise sanitaire a sorties – brièvement – de l’ombre : les travailleurs·euses de nuit, les victimes de violences conjugales, intrafamiliales ou policières, les demandeurs·euses d’asile et les personnes sans domicile fixe. Laissons-les dans la lumière.

Mais la nuit porte aussi en elle une possibilité d’émancipation, dont cette crise nous a longtemps coupé·e·s. Passer des heures au city stade de son quartier ou sur son scooter en pleine campagne,par ennui ou pour refaire le monde avec ses amis. Sortir seule à 3 heures du matin et se réapproprier« les ruelles sombres ». Manifester ou se révolter. Se libérer du réel, voire explorer sa sexualité et son genre, par la fête, et profiter de quelques heures d’insouciance. Jusqu’à ce que, parfois, l’excès prenne le pas. Abuser de l’alcool lors de soirées, enchaîner les nuits blanches...

Que nous soyons endormi·e·s ou éveillé·e·s, la nuit est souvent un moment d’introspection, et doncl’occasion de prendre du recul sur son quotidien et de se raconter. D’autant plus aux âges où on commence à se projeter et à construire nos identités.

 
Inscriptions closes

Mis à jour le 20 octobre 2022